# Matériel : rien… sinon le dynamisme des scouts.
# Participants : au début, le metteur en scène ; puis, au fur et à mesure, de plus en plus de scouts.
# Préparation : rien, ou si peu ! Le metteur en scène a préparé une scène (simple) à jouer.
# Déroulement : le metteur en scène annonce que pour tourner une scène d’un film, il a besoin d’acteurs. Il décrit la scène à jouer.
Par exemple : « Le prince saute sur son cheval, galope à travers la forêt, franchit le pont-levis du château, descend de sa monture et l’attache à une borne, ouvre une porte, grimpe l’escalier en colimaçon et, au sommet de la tour, combat à l’épée le traître qui fait des signaux à l’ennemi ».
Choisir, parmi les volontaires, celui qui jouera le prince : « Tu as compris ? Alors, on tourne ».
Le prince commence la scène : il enfourche son cheval.
« Stop ! Et le cheval ? On a oublié le cheval ! Qui veut faire le cheval ? »
Choisir le scout-cheval. « On tourne ! »
Le prince recommence la scène, grimpe sur le cheval… il part.
« Stop ! Tu traverses la forêt ! Où sont les arbres ? »
Trois scouts-arbres sont choisis et miment les arbres.
Recommencer, comme on le fera à chaque fois, la scène au départ.
On fera entrer successivement :
– un scout-pont-levis (à quatre pattes)
– un scout-borne (pour attacher le cheval)
– un scout-porte (qui s’ouvre en grinçant en bas de l’escalier)
– un scout-rideau (que l’on écarte, en haut de l’escalier)
– et enfin, le scout-traître que le prince, fatigué par tous ces allers et retours, combat et défait.
Quant le traître est tombé, on lance un ban pour saluer les artistes et remercier.
# Remarque importante : Le succès de ce sketch repose à 90 % sur le dynamisme du metteur en scène : il doit prendre en main le déroulement de l’action, du début à la fin.