En octobre 1920, « White Fox » publiait ce jeu de signalisme dans « Le Scout ». Le Père Sevin le recopiait dans son carnet personnel, et grâce à lui, cent ans plus tard, nous pouvons vous proposer cet exercice très simple à mettre en œuvre en sortie de patrouille, et que l’on peut aussi aisément intégrer à plus grande échelle dans un grand jeu.
Effectifs : au moins huit joueurs divisés en deux camps. Une patrouille de huit, deux patrouilles, quatre patrouilles…
Matériel : fanions de signalisme, ou lampe, ou… bras.
Deux postes de signaleurs (camp A) s’envoient des messages alternativement. Deux autres postes de signaleurs ennemis (camp B) sont cachés de part et d’autre de la ligne visuelle des deux postes du camp A et essaient de lire les messages transmis.
Si les ennemis se font voir, naturellement, les signaleurs ne transmettent plus tant qu’ils les aperçoivent !
Les signaleurs du camp A doivent donc lancer les signaux très rapidement pour rendre plus difficile la lecture par les ennemis, ou bien trouver des astuces pour brouiller la transmission… tout en se faisant comprendre de leurs receveurs ! On peut travailler aussi bien au morse à bras qu’au morse lumineux ou au sémaphore.
Les camps échangent de rôle tour à tour, sans changer de place.
Le camp gagnant est celui qui a envoyé avec succès le plus de lettres et fait faire le plus de fautes à son adversaire dans un temps donné.
Ne pas oublier de noter ce qui est transmis, reçu ou intercepté, afin de pouvoir départager les camps !