« La joie s’acquiert. Elle est une attitude de courage. Etre joyeux n’est pas une facilité, c’est une volonté. » Père Gaston Courtois.
« Nous valons ce que valent nos joies. » saint Thomas d’Aquin.
« Le scout est maître de soi, il sourit et chante dans les difficultés. » article 8 de la loi scoute.
« Notre religion est une religion de la Joie, et l’Eternel Amour nous a créés pour que nous soyons heureux en ce monde et en l’autre. » vénérable Père Sevin.
Chaque catholique, qui a bénéficié d’une formation religieuse normale, connaît les actes de contrition, de foi, d’espérance et de charité, en récite souvent les formules à l’occasion de ses prières quotidiennes et s’en sert pour progresser dans l’acquisition de ces vertus. C’est en effet par la répétition des actes que se forment les habitudes. Il nous faut cependant les dire non pas machinalement mais avec un grand désir d’avancer sur ces chemins de la grâce.
Même si ces quatre actes doivent conserver la première place en raison de l’excellence des vertus qu’ils expriment, il n’est nullement interdit à l’initiative pieuse de chacun d’en composer d’autres à usage personnel pour demander au Bon Dieu de nous aider à nous améliorer dans la pratique d’autres vertus. On peut imaginer des actes de patience, de douceur, d’humilité, d’obéissance, etc.
Il est possible non seulement de progresser dans toutes les vertus, mais encore d’obtenir tant d’autres dons surnaturels qui appartiennent à la perfection de l’âme chrétienne. Saint Paul, dans l’épître aux Galates, énumère, par exemple, les douze fruits du Saint-Esprit, actes particulièrement savoureux qui sont produits par ce qu’il y a de bon en nous et surtout par la grâce divine. Plus une âme s’élance vers Dieu, plus elle goûte ces fruits délicieux.
Parmi eux, comment ne pas être tenté de spécialement demander la joie spirituelle, consécutive à l’accroissement de l’amour de Dieu ? « La joie est surtout causée par la présence de l’être aimé, or l’homme spirituel a présentes en lui, dans son amour même, toute la réalité et toute l’intimité du Dieu aimé ; cette présence est toujours à sa disposition, il s’y dilate et s’y complaît merveilleusement, il est dans une joie qui ne peut lui être ôtée » Père Bernard O.P.
Ne nous disons pas qu’il est prématuré de demander ces fruits délectables alors que nous sommes si peu avancés sur les sentiers de la vertu ! Nous devons plutôt penser que l’attrait de connaître ces merveilleux résultats de l’activité accrue du Saint-Esprit en nous stimulera notre générosité dans le sacrifice et dans l’exercice des vertus. D’ailleurs, c’est déjà lors de notre baptême que le prêtre nous a dit : « Sois toujours joyeux dans l’espérance » Rom. 12, 12.
D’autre part, s’il est vrai que l’âme va d’autant plus savourer les fruits du Saint- Esprit qu’elle est plus près de Dieu, elle peut commencer à les goûter dès les débuts de la vie spirituelle, quand elle commence à s’orienter courageusement vers Dieu.
Pourquoi donc ne s’aiderait-elle pas déjà d’actes de joie, qui viendraient l’aider lorsque s’insinuent en elle la morosité et la tristesse et que le sourire devient plus difficile ?
« Mon Dieu, qui êtes tout mon bonheur, j’exulte de vivre, d’être baptisé
et d’être appelé au bonheur éternel du Ciel, et je vous demande la grâce de répandre toujours davantage dans mon âme
les grands trésors de votre joie divine. »
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